Découvrez le parcours de Claire Sancelot, expatriée en Malaisie, fondatrice de The Hive et pionnière du zéro déchet en Asie.
Découvrez l’histoire inspirante de Claire Sancelot, une expatriée française installée en Malaisie, qui révolutionne la consommation durable avec son projet The Hive, la première boutique zéro déchet d’Asie du Sud-Est. À travers son engagement pour le développement durable et son expérience unique de vie à Kuala Lumpur, Claire incarne la rencontre entre expatriation et impact écologique. Dans cet article, je vous invite à plonger dans son parcours captivant, ses défis, et les leçons qu’elle partage pour un avenir plus responsable. Mais avant de commencer à lire l’article téléchargez gratuitement mon planner voyage ici, il vous aidera à organiser votre voyage plus facilement !
Prêts à découvrir son impact et plonger dans le zéro déchet en Malaisie ?
Claire Sancelot : zéro déchet et expatriation en Malaisie
Un parcours international vers un engagement écologique
Peux-tu te présenter ?
« Je m’appelle Claire Sancelot. Je vis en Malaisie depuis trois ans et demi, mais avant cela, j’ai vécu à New York pendant dix ans, puis à Hong Kong pendant encore dix ans. J’ai quitté Paris à l’âge de 19 ans pour faire des études en ingénierie économique. Mon parcours m’a conduit dans plusieurs secteurs, notamment l’art et le luxe.
C’est à Hong Kong que j’ai rencontré mon mari, un Malaisien, ce qui m’a finalement amenée à m’installer à Kuala Lumpur. »
Depuis combien de temps es-tu en Malaisie et qu’as-tu créé ici ?
« Cela fait trois ans que je suis installée à Kuala Lumpur. Peu après mon arrivée, j’ai fondé The Hive, une boutique entièrement dédiée au zéro déchet. Ce concept était complètement nouveau ici. Nous avons commencé dans une petite arrière-boutique, mais aujourd’hui, nous avons deux grandes boutiques et 15 points de vente. Nous prévoyons d’en ouvrir 25 d’ici la fin de l’année. »
Le développement durable : un défi en Malaisie

Comment décrirais-tu le développement durable en Malaisie comparé à la France ?
« La Malaisie est loin derrière la France en termes d’éducation environnementale et de sensibilisation civique. Ici, beaucoup de personnes ignorent encore l’impact du plastique sur l’environnement, et les infrastructures pour la gestion des déchets sont insuffisantes.
Cependant, je remarque une évolution progressive. Les consommateurs commencent à chercher des solutions alternatives. Il reste un gros travail à faire, notamment dans l’éducation des générations futures et le soutien des initiatives locales par le gouvernement. »
Quels défis as-tu rencontrés pour lancer The Hive ?
« Au début, convaincre les fournisseurs était un véritable défi. Ils étaient réticents à livrer des produits en vrac, craignant des contaminations. J’ai dû littéralement supplier pour qu’ils acceptent de me fournir dans des sacs de 25 kg au lieu de petits sachets en plastique.
Heureusement, avec le temps, les mentalités ont évolué. Les fournisseurs voient désormais l’intérêt du vrac, et certains nous proposent régulièrement de nouveaux produits. Cela montre qu’un changement de marché est possible avec de la persévérance. »
Points à retenir :
- Le développement durable est encore émergent en Malaisie, mais des progrès se font sentir.
- Les principaux défis incluent le manque d’éducation environnementale et d’infrastructures pour la gestion des déchets.
The Hive : Une boutique pas comme les autres

Peux-tu nous faire visiter la boutique ?
« Avec plaisir ! The Hive, c’est plus qu’une boutique zéro déchet. À droite, nous avons une section dédiée aux femmes entrepreneures locales, où elles exposent leurs produits cosmétiques. Je les aide à développer leurs business plans et à lancer leurs marques.
À gauche, c’est la section zéro déchet, avec des produits en vrac comme des céréales, noix, fruits secs, et savons. Les clients apportent leurs contenants réutilisables pour faire le plein. Nous proposons aussi des savons naturels sans huile de palme, car c’est un problème majeur en Malaisie. »
Quels produits ou initiatives te tiennent particulièrement à cœur ?
« Je suis très fière de notre programme de compostage, qui encourage les gens à produire leur propre nourriture en cultivant de petits jardins. Nous avons aussi lancé un concept de paniers bio paysans, inspiré de la France, pour soutenir les agriculteurs locaux. Les clients commandent leurs paniers et viennent les récupérer ici, sans aucune commission.
Nous collaborons également avec des réfugiées, qui fabriquent des accessoires réutilisables comme des étuis pour pailles ou des serviettes lavables. Cela donne une dimension sociale à notre démarche écologique. »
Points à retenir :
- The Hive combine une boutique zéro déchet avec un espace pour soutenir l’entrepreneuriat féminin.
- Les produits proposés incluent des articles en vrac, des accessoires réutilisables et des produits cosmétiques locaux.
- Claire soutient également des projets sociaux, comme l’emploi de réfugiées ou le compostage à domicile.
Le tourisme et l’environnement : une cohabitation difficile

Quel est l’impact des touristes sur l’environnement en Malaisie ?
« La Malaisie est moins touristique que la Thaïlande ou le Vietnam, mais cela n’empêche pas les déchets plastiques d’envahir nos plages. Beaucoup de touristes consomment leur eau en bouteilles plastique, qui finissent souvent dans la nature.
Heureusement, certains hôtels commencent à bannir les pailles en plastique et cherchent des alternatives aux bouteilles d’eau. Cependant, pour une solution durable, il faudrait revoir tout le système de canalisation et améliorer la potabilité de l’eau. »
Points à retenir :
- Le tourisme en Malaisie génère moins de pollution que dans certains pays voisins, mais le plastique reste un problème majeur.
- Les hôtels commencent à adopter des pratiques plus durables, comme l’interdiction des pailles en plastique.
Inspirer le changement : un message pour agir

Quels conseils donnerais-tu pour réduire son impact écologique ?
« Chaque geste compte. Utilisez une paille réutilisable, achetez en vrac, ou encore privilégiez les produits locaux. Cela peut sembler insignifiant, mais accumulé à une échelle globale, l’impact est énorme.
Un autre point important est de changer la perception selon laquelle consommer durable est plus cher. Chez The Hive, nous prouvons que ce n’est pas le cas : acheter en vrac réduit les pertes alimentaires et coûte souvent moins cher qu’un mode de consommation classique. »
Points à retenir :
- Adopter des gestes simples, comme utiliser des pailles réutilisables ou acheter en vrac, peut avoir un grand impact global.
- Le zéro déchet n’est pas nécessairement plus cher : il réduit les pertes alimentaires et incite à consommer de manière plus responsable.
- Chaque petit geste compte pour construire un monde plus durable.

Préparer son voyage en Malaisie
Claire Sancelot incarne le parfait mélange entre expatriation réussie en Malaisie et engagement pour un développement durable. À travers son projet The Hive, elle prouve que même dans une région où le zéro déchet est encore émergent, il est possible d’apporter un changement positif et d’inspirer une communauté. Son parcours montre que chaque petit geste compte et que l’expatriation peut être l’occasion de porter des valeurs fortes, où que l’on soit dans le monde. Que retenez-vous de cette aventure zéro déchet en Malaisie ? Partagez votre avis ou vos questions en commentaire !
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